Quand on veut se souscrire à une assurance habitation, il y a une étape qui doit être considérée en parallèle avec la comparaison des assurances : l'évaluation des biens mobiliers. Uniquement des biens mobiliers, car la couverture d'un immeuble ne prévoit pas de plafonnement. Cependant, pour avoir une couverture optimale, une estimation de valeur de ces biens mobiliers doit être effectuée.
Comment évaluer ses biens mobiliers ?
Il n'est pas très facile de mener une évaluation de ses biens lors d'une souscription à une assurance habitation, car tous biens mobiliers doivent être évalués.
Cette évaluation doit commencer par l'inventaire pièce par pièce de ces derniers. C'est le cas des meubles, des appareils électroménagers et les ustensiles de cuisine. Etant donné que les biens s'amortissent en fonction des années, il faut éviter de faire une évaluation qui tient compte du prix d'achat. L'estimation doit donc se faire par le prix d'usage. Généralement, les choses mobilières perdent un dixième de leur valeur tous les deux ans. Il ne faut cependant pas oublier que certains biens ne s'amortissent jamais. La valeur de ces derniers doit donc être calculée en considérant leur prix d'achat.
Les bijoux et les œuvres d'art doivent aussi faire l'objet d'une évaluation avant souscription à une assurance habitation. Il est ainsi conseillé de souscrire ses bijoux et œuvres d'art à une couverture spécifique s'ils présentent plus de valeur que la totalité des autres biens comprenant le patrimoine mobilier. Ces biens ne pourront faire l'objet d'une couverture optimale lors d'une perte ou d'un vol. On peut demander la couverture des biens spécifiques par une assurance en valeur agrée. Dans ce cas, la couverture est déjà fixée dans le contrat après évaluation par un expert. On peut en bénéficier lorsque le bien est détruit.
Le cas d'une surévaluation
L'évaluation permet à la personne de connaître la prime à payer et le montant de la couverture de ses biens. Après évaluation, on est en mesure de choisir la compagnie d'assurance habitation adaptée à son besoin. Cependant, il ne faut pas oublier que plus les biens ont de la valeur, plus la cotisation à payer est élevée. Une surévaluation va donc provoquer une perte, car on paiera pour cela une prime plus chère. Etant donné que l'assurance n'est pas un moyen de s'enrichir, même si le bien a été surévalué, l'indemnisation en cas d'indicent ne dépassera pas la valeur concrète du bien en question. Si la surévaluation est intentionnelle, l'assureur peut résilier le contrat.
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