« La gestion du surendettement est une étape dans le processus de recouvrement de créances. La finalité reste donc de trouver une solution pour un dossier d’impayé. La particularité réside dans nos interlocuteurs (Banque de France notamment) et notre démarche, basée essentiellement sur l’accompagnement et le conseil.»
Aurélie a 32 ans, elle est arrivée chez Contentia il y a 8 ans. Après 7 années en recouvrement judiciaire, elle est maintenant responsable de secteur en surendettement.
1/ Quelle est ta mission chez Contentia ?
Je manage une équipe dont la mission est la gestion des dossiers de surendettement pour un partenaire. Je gère mon secteur en veillant au respect des procédures légales mais également à celui des règles diligentées par le partenaire.
Parallèlement à cela, je me rends disponible afin d’accompagner les membres de mon équipe, pour les faire monter en compétences et leur permettre ainsi d’être plus performants.
La relation partenaire occupe une place importante du métier car il est primordial d’être force de proposition et de pouvoir apporter conseil et expertise sur les évolutions de la procédure de surendettement.
2/ Quels sont les objectifs ?
Nous avons pour objectif la gestion de l’ensemble des procédures administratives depuis le dépôt du dossier du client jusqu’à la mise en œuvre du plan conventionnel de redressement, notifié par les commissions de surendettement, ou jusqu’à la mise en œuvre des jugements des tribunaux.
Nous travaillons pour l’accompagnement de la procédure de surendettement en veillant au respect des paiements.
3/ Pouvez vous décrire une journée type pour l’équipe ?
L’activité est divisée en trois grandes missions :
- Le traitement des flux de données de la Banque de France : il s’agit de mettre à jour le dossier sur le système informatique du client partenaire, puis sur celui de Contentia
- Le suivi des procédures : répondre aux flux de données informatiques de la Banque de France sur les différentes étapes de la procédure, dans le respect des formes et délais imposés par les textes.
- L’analyse des propositions de plan et l’accompagnement les clients débiteurs dans leurs démarches. Les conseillers sont l’interface entre tous les interlocuteurs : le client partenaire, le client débiteur et les Banques de France.
L’ensemble de ces étapes doit permettre un suivi précis de chaque phase de la procédure.
4/ Pourquoi faire appel à une société de recouvrement ?
Le métier du surendettement est complexe et soumis à des évolutions juridiques fréquentes.
Faire appel à une société de recouvrement, c’est avoir accès à des conseils et expertises sur chaque étape dela procédure. C’est également opter pour une solution sur-mesure, adaptée et rapidement mise en place.
Ainsi, une entreprise évite toutes les contraintes liées à la création d’une activité en interne, notamment en terme de formation, de moyens et de temps. Par exemple, mettre en place un système EDI (Echange de Données Informatisé) avec la Banque de France est très coûteux, mais il nous permet d’être beaucoup plus rapide dans nos démarches.
C’est ensuite un métier où chaque étape demande du temps et de l’expertise.
L’externalisation est donc une grande contrainte en moins pour le partenaire : l’entreprise n’a plus qu’un seul interlocuteur, la société de recouvrement.
5/ Quelles sont les attentes des clients partenaires et les défis d’aujourd’hui pour une société de recouvrement ?
Il est important aujourd’hui de pouvoir offrir une gamme complète de services traitant ainsi toutes les étapes du recouvrement. La faculté qu’a Contentia de savoir s’adapter et d’être productif est un atout, car aujourd’hui il convient de pouvoir rapidement proposer des solutions adéquates à chaque étape de traitement dont peut faire l’objet un impayé.
Afin de pouvoir réagir rapidement à toute situation, la clé est l’anticipation, du contexte général aux moyens techniques à mettre en place.
6/ Y a-t-il un a priori métier que tu souhaiterais démentir ?
On voit souvent le surendettement comme un recours ultime pour recouvrer ses créances, avec même parfois un sentiment de « fatalité ». Or, la gestion du surendettement n’est qu’une étape du recouvrement, qui n’est d’ailleurs pas forcémentla dernière. Certes, les façons de procéder diffèrent, mais la logique reste la même : trouver une solution pour un dossier et faire respecter les engagements de chacun.
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