Enquête - Assurances multimédias - La SFAM n’assure pas tant que ça

protection consommateur

Protection / protection consommateur 595 Vues comments

+ 2 400 % de croissance en 5 ans, le lancement d’une campagne de recrutement de 1 000 salariés au printemps, de la publicité à la télé et dans la presse… la Société française d’assurance multimédia (SFAM) n’en finit pas de faire parler d’elle. Partenaire de plusieurs réseaux de distribution (notamment les magasins Fnac et Welcom) et de sites marchands (CDiscount et bien d’autres), la SFAM a réussi à s’imposer comme l’un des principaux acteurs du marché de l’assurance affinitaire pour produits électroniques. Pour cela, le groupe basé à Romans-sur-Isère (26) s’appuie notamment sur un discours marketing bien rôdé qui prévoit, pour chaque nouveau client, un remboursement de 30 €, un mois de cotisation gratuite et la possibilité de résilier son contrat sur simple appel au service client pendant les 30 premiers jours. Mais derrière les beaux discours et la réussite de façade se cache une part plus sombre. Entre les problèmes de résiliation, les prélèvements qui ne correspondent pas à ceux qui avait été annoncés ou encore les difficultés à obtenir le versement des 30 € promis, les consommateurs sont nombreux à se plaindre de la SFAM. Notre enquête montre aussi à quel point le discours des vendeurs est souvent éloigné de la réalité du contrat et met le doigt sur les liens qui unissent l’assureur et son partenaire la Fnac. Plongée dans la face cachée de la SFAM.

Commentaires