
Lors de sa présentation en avril dernier par le Président de la République, l’UFC-Que Choisir avait déjà dénoncé la faiblesse du « plan eau » censé préserver cette ressource dans un contexte de changement climatique. Aucun effort n’était demandé à la profession agricole, pas même envers ceux qui pratiquent l’agriculture intensive, et les engagements financiers de l’État tenaient plus d’un assemblage de rustines et de bouts de ficelle plutôt que du grand plan jupitérien qui aurait pourtant été bien nécessaire. Pour le financer, le Gouvernement avait notamment prévu dans le projet de loi de finances 2024 une légère hausse des redevances sur l’eau et les pesticides payées par les agriculteurs. Las ! lors d’une entrevue en catimini, la FNSEA a persuadé la Première ministre de biffer d’un coup de plume ces articles de loi.
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